dimanche 22 mai 2011

Lectures :j'ai aimé...




C'est en relisant ce roman de Daniel Pennac que cette phrase, je cite:
"Il suffit d'un professeur-un seul!-pour nous sauver de nous-mêmes et nous faire oublier tous les autres."
fait remonter en moi le vibrant hommage rendu à mon père par un principal de collège partant à la retraite.Il évoquait son cursus scolaire et le passage dans la classe des grands avec un instituteur à qui il devait d'avoir pu devenir...



J'ai beaucoup aimé ce roman de Kader ABDOLAH né en Iran en 1954 et physicien de formation, ayant travaillé dans un journal d'opposition en Iran avant d'obtenir l'asile politique en 1988 aux Pays-Bas.

Cunéiforme est un superbe roman sur l'amour d'un fils pour son père avec en toile de fond les mythes et les récits de la culture persane.
C'est également un roman politique sur l'Iran au XXème siècle tiraillée entre fanatisme et modernité.

3 commentaires:

snounou a dit…

... à qui il devait d'avoir pu devenir...

Qu'est-il devenu ?
J'aimerais connaitre la fin de la phrase.

Joëlle a dit…

ben ce qu'il est devenu: enseignant puis principal de collège au lieu d'aller comme beaucoup de jeunes de l'époque travailler chez Haemmerlin à 14 ans.
Mon père avait cru en lui et avait dû beaucoup insister pour convaincre ses parents de le laisser poursuivre ses études.

snounou a dit…

C'est la réponse que j'espérais.
J'ai eu cet instituteur-là et c'était très certainement ton père.
Et c'était il y a plus de cinquante ans...